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F... moi la paix


  • Galerie Analix Forever 10 Rue du Gothard Chêne-Bourg, GE, 1225 Suisse (carte)

Ayman Baalbaki

Said Baalbaki

Serwan Baran

Abdul Rahman Katanani

Ayman Baalbaki, Said Baalbaki, Serwan Baran et Abdul Rahman Katanani : quatre artistes majeurs, ayant connu la guerre, la guerre civile et les camps, parfois pendant des décennies — quatre artistes dont les œuvres ont été profondément imprégnées par les conflits armés et leurs conséquences, qui sont devenus des éléments mémoriels essentiels de leur création.

Analix Forever invite aujourd'hui ces quatre artistes à créer autre chose : des œuvres libres qui pourraient, peut-être, ressembler à la paix ou, à tout le moins, l’évoquer.

En 1932, Freud, dans sa réponse à Einstein qui l’interroge sur la pacification du monde, présente la pulsion de vie, l’éros — la pulsion créative, dirions-nous — comme le moteur premier de la paix, avec « le développement de la culture» comme moyen de la promouvoir. En 1984, le comité de rédaction de « Oui la philosophie » (Claire Margat, Bertrand Ogilvie, …) écrit : « Essayer de penser la paix, c’est refuser le jeu de la terreur qui n’a de cesse d’exclure les particuliers de la réflexion pour les plonger dans l’hébétude. »

La paix ? Nous la concevons comme une forme d’insurrection, de résistance, qui requiert des efforts inouïs. Une micropolitique engagée. Et, paraphrasant Freud, nous disons : tout ce qui travaille au développement d’une création libre travaille aussi pour la paix.

Barbara Polla

et les artistes

Ayman Baalbaki, Said Baalbaki, Serwan Baran, and Abdul Rahman Katanani are four major artists who have experienced war, civil war, and camps, sometimes for decades — four artists whose works have been deeply influenced by armed conflicts and their aftermath, which have become essential memorial elements in their creation.

Analix Forever now invites these four artists to create something different: free works that could, perhaps, resemble peace or, at least, evoke it.

In 1932, Freud, in his response to Einstein who asked him about the pacification of the world, presented the instinct for life, eros — the creative impulse, would we say — as an essential drive for peace, with “the development of culture” as a mean to promote it. In 1984, the editorial board of “Oui la philosophies” (Claire Margat, Bertrand Ogilvie, …) wrote: “To try to think peace is to refuse the game of terror that never ceases to exclude individuals from reflection in order to plunge them into daze.”

Peace? We conceive it as a kind of insurrection, of resistance, which requires incredible efforts: a committed micro-politics. And paraphrasing Freud we say: everything that works for the development of free creation also works for peace.

Barbara Polla

and the artists