une écologie des images
févr.
29
6:00 PM18:00

une écologie des images

« une écologie des images » présente dix-sept artistes qui travaillent avec la photographie et/ou la vidéo et qui sont préoccupés, chacun à leur manière très singulière, par la question écologique, en lien avec les images qu’ils produisent.

Inquiétude écologique, écologie humaine, matériaux durables, transversalité du vivant, art lent, et lyrisme lié à la nature sont autant de thèmes et stratégies explorés par les dix-sept artistes Maryam ASHRAFI, Aurélien BAMBAGIONI, Janet BIGGS , Véronique CAYE, Guillaume CHAMAHIAN, Isabelle CHAPUIS, Marios FOURNARIS, Nikias IMHOOF, Jeanne ROUALET, Tuomo MANNINEN, Mario RIZZI, Mariabrice SAPPHOCATHERIN, Guillaume de SARDES, Mimiko TÜRKKAN, Guillaume VARONE, Klavdij SLUBAN et Frank SMITH.

Les installations de Conrad Bakker, Serwan Baran, Céline Cadaureille, Abdul Rahman Katanani, Robert Montgomery, Jacob Probst, Laure Tixier et Jeanine Woollard ainsi que la ZAAVA (Zone d’Autonomie et d’Accueil Végétal et Animal) de la galerie accompagnent de façon durable et écoresponsable l'exposition « une écologie des images ».

Vernissage en présence des artistes : Aurélien Bambagioni, Nikias Imhoof, Guillaume Varone et une moitié de Mariabrice Sapphocatherin. Les chats sont particulièrement invités au vernissage ; boissons offertes.

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Dérive parisienne
févr.
1
5:00 PM17:00

Dérive parisienne

Compagnon de longue date d'Analix Forever et partenaire de livres de Barbara Polla, l'artiste, musicien, chanteur, dessinateur et écrivain Julien Serve présentera sa première monographie : Dérive parisienne, publiée par l'Atelier Martel. Julien Serve nous y invite à errer dans sa ville et ses pensées, textes et dessins partageant la même élégance, la même poésie et la même ironie tendre. Pour célébrer cet évènement, Analix Forever accueillera une sélection de dessins du livre. Vernissage en présence de Julien Serve et de Stéphane Cachat (Atelier Martel).

Dès 17h : Accueil et verre de bienvenue.
18h : Présentation de Dérive parisienne et discussion entre Julien Serve, Stéphane Cachat et Barbara Polla.
19h : Concert lecture d'extraits de Dérive parisienne par Nikias Imhoof (piano, clavicorde et lecture) et Brice Catherin (violoncelle et lecture).
21h : Clôture.

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Ça va déjà mieux
janv.
26
à 27 janv.

Ça va déjà mieux

  • Galerie Analix Forever (carte)
  • Google Agenda ICS

Alors qu’Art Genève bat son plein, l'Association de Malfaiteurs, les Noisebringers et Afulodidim Nikefolosi inaugurent Art Chêne-Bourg. Pendant un peu plus d'un mois, les artistes  de « Ça pourrait être mieux » et leurs invité·es ont envahi Analix Forever pour y faire pousser de l'art, des champignons musiciens, de la mousse poétesse, une IA mélancolique, un mur de mythes et de mystères zambiens, des rêves de travailleuses du sexe, des livres, des performances, une revue, et beaucoup de paix. Après un mois de travail, ielles sont ravi·es de montrer qu'avec force collaboration et amour, « Ça va déjà mieux ». Cette nouvelle exposition sera visible jusqu'au 21 février.

Œuvres de Brice Catherin, Îara, Imara, Henry McPherson, Afulodidim Nikefolosi, Jonathan O'Hear, Maria Sappho et Victor Sebastiao da Silva, avec la participation de nombreux·ses invité·es humain·es et non-humain·es.

Programme du 26 janvier

Dès 17h : Accueil et verre de bienvenue.
18h : Présentation de « Ça va déjà mieux ».
18h30 : Barbara Polla parle des champignons de Maria Sappho et vous convie à écouter leur musique.
19h : Concert. Nikias Imhoof (piano et clavicorde) et Brice Catherin (violoncelle) jouent Kodály, Khayam, et des improvisations.
20h : Performance littéraire de Victor Sebastiao da Silva, avec Jonathan O'Hear et Brice Catherin.
21h : Clôture.

Programme du 27 janvier

Dès 16h : Accueil et verre de bienvenue.
16h30 : Performance de Mimiko Türkkan, actuellement en résidence à la Cité internationale des Arts à Paris.
17h30 : Barbara Polla parle des champignons de Maria Sappho et vous convie à écouter leur musique.
18h : Performance littéraire de Victor Sebastiao da Silva, avec Jonathan O'Hear et Brice Catherin.
19h : Clôture.

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Chez Barbara Polla à Paris : JiSun Lee & cie
janv.
13
à 15 janv.

Chez Barbara Polla à Paris : JiSun Lee & cie

  • Galerie Analix Forever (carte)
  • Google Agenda ICS

Du 13 au 15 janvier chez Barbara Polla à Paris : JiSun Lee, avec la participation d'Abdul Rahman Katanani, Mimiko Türkkan, Isabelle Chapuis, Julien Serve Véronique Caye, Nikias Imhoof, Xavier Maurel et Philippe Langlois.

Pour les horaires, s’informer après de barbara.s.polla(@)gmail.com

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« Ça pourrait être mieux » & Forever Livres #8
janv.
10
5:00 PM17:00

« Ça pourrait être mieux » & Forever Livres #8

La mémoire perdue, l’altération des matières, des choses et des êtres sont les thèmes ou les visions qui nourrissent le travail plastique de Jeanne Roualet. Jeanne Roualet & Barbara Polla se sont unies pour mélanger dans les canaux de Venise les menaces qui pèsent sur notre environnement global et la beauté du monde, la mort programmée et les chuchotements d’amour, le rêves d’enfants et l’épouvantable réalité, la boue des cimetières et l’or du temps. Boue, grès, mousse.

« Ça pourrait être mieux » est un projet d'exposition, de performances et d'ateliers qui tenteront de reconnaître nos ignorances et de construire des ponts entre entités humaines (de Suisse, de Zambie, d'Angleterre...) et non-humaines (des champignons, de la mousse, des bactéries, une IA) grâce à l'art. Avec Les Malfaiteurs ( Jonathan O'Hear + Brice Catherin), les Noisebringers (Maria Sappho + Henry McPherson + Brice Catherin), Afulodidim Nikefolosi, et leurs invité·es.

Dès 17h : Accueil, verre de bienvenue et atelier Genitals for peace offert par Maria Sappho.
18h30 : Présentation des expositions en présence des artistes : l'Association de Malfaiteurs, The Noisebringers, et Afulodidim Nikefolosi.

19h : Jeanne Roualet en conversation avec Barbara Polla.
20h : Performance musique/texte/vidéo des membres de l'Association de Malfaiteurs, des Noisebringers et de Nikias Imhoof.
21h : Clôture.

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Video Forever devient Moving Forever
déc.
20
3:00 PM15:00

Video Forever devient Moving Forever

Analix Forever aime la vidéo : des « Nuits des 1001 Vidéos » à Genève à VIDEO FOREVER à Paris et dans le monde, Analix Forever a montré plus de 200 artistes vidéo au cours des quinze dernières années.

Imagespassages aime la vidéo. Annie Aguettaz aime la vidéo et elle fête trente ans d’un magnifique travail de découverte et de promotion
de la vidéo et des artistes qui s'y consacrent.

Ce 20 décembre 2023, Analix Forever à Genève accueille Annie Aguettaz, clôt le chapitre VIDEO FOREVER avec une 45e séance, en collaboration avec Paul Ardenne, et, en collaboration avec Annie Aguettaz,

annonce un nouveau cycle à venir : MOVING FOREVER. MOVING : mouvant et émouvant.

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soirée exceptionnelle - Forever Livres #7 Malizia Moulin « * être étoilé.e »
nov.
28
5:00 PM17:00

soirée exceptionnelle - Forever Livres #7 Malizia Moulin « * être étoilé.e »

Dans le cadre de l'exposition personnelle de Laure Tixier « habiter, sortir, brûler » 
Forever Livres #7 s'associe aux éditions art&fiction
pour présenter Mondes magiques. Portrait d'Alexia Turlin
par Alexia Turlin & Vincent Barras (Vincent Barras, art&fiction, 2023).
En vitrine l'œuvre de Malizia Moulin « * être étoilé.e ».
Accueil de la performance TA LANGUE DANS MA BOUCHE a peace process,
Melissa Cascarino, avec Brice Catherin 

Nikias Imhoof, le retour : musique !

Vernissage « * être étoilé.e »
Mardi 28 novembre de 17h à 21h  

17h : Accueil, visites, verre de bienvenue
18h30 : Présentation de l'œuvre de Malizia Moulin par Barbara Polla
18h45 : Présentation des éditions art&fiction par Philippe Fretz
19h : Lecture-performance de Vincent Barras & Alexia Turlin
Mondes magiques. Portrait d'Alexia Turlin
Bulles de paix
20h15 : Ta langue dans ma bouche, performance de Melissa Cascarino 
avec Brice Catherin
De 17h à 21h, Nikias Imhoof sera au piano 
dans les « Grands Ensembles » de Laure Tixier 
21h : Clôture  

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Forever Livres #6 Nathalie Rodach - En paix - Caïn et Abel
oct.
11
5:00 PM17:00

Forever Livres #6 Nathalie Rodach - En paix - Caïn et Abel

Dans le cadre des expositions personnelles de Laure Tixier « habiter, sortir, brûler » et d’Alexandra Jabre « des visages et des jours », Forever Livres #6 s’associe aux éditions Héros-Limite en lien avec l’œuvre de Nathalie Rodach « En paix - Caïn et Abel ».

L’œuvre-livre est une création sensorielle, voulue comme un espace expérimental et livre. La présentations des éditions Héros-Limite, fondées par Alain Berset, sera accompagnée d’une lecture d’Alain Freudiger. Analix Forever semblera alors une vaste bibliothèque dans laquelle vous pourrez toucher, acheter ou recevoir, saisir, feuilleter et repartir avec des livres.

Nathalie Rodach (née en 1964), vit et travaille à Genève. Elle interroge le rapport de l’Homme à son destin et la vie qui nous traverse, celle que l’on décide et les maillages qui nous retiennent. Elle écrit ces histoires, de multiples manières.

Alain Freudiger (né en 1977), aime la dimension sonore et rythmique du langage, ainsi que ses aspects composites : la citation, l’extrait, l’hybridité. Son œuvre est composée de romans, de récits, d’un recueil de nouvelles, de poésie et de chroniques.

Nathalie Rodach - En paix - Caïn et Abel - 2023

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Opening in Geneva « des visages et des jours », Alexandra JABRE
sept.
15
5:00 PM17:00

Opening in Geneva « des visages et des jours », Alexandra JABRE

Pour sa première exposition personnelle en galerie, Alexandra Jabre, qui, selon l’historienne de l’art et spécialiste du dessin Joana P. R. Neves, « fait partie de ces artistes rares qui regardent à la fois vers l’intérieur et vers l’extérieur », peint jusqu’aux parois de l’espace : la couleur ruisselle, sur les murs, dans ses portraits de femmes puissantes, ses groupes et ses représentations de relations sexuelles qui révèlent « la férocité inhérente à l’intimité » .

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Opening in Geneva «habiter, sortir, brûler», Laure TIXIER
sept.
15
5:00 PM17:00

Opening in Geneva «habiter, sortir, brûler», Laure TIXIER

Laure Tixier s’intéresse aux architectures, macro et micro, au Corbusier, aux grands ensembles, aux enfermements, aux contes et aux châteaux de sable… Avec des œuvres iconiques de son travail et avec des œuvres entièrement nouvelles, elle décline dans cette grande exposition personnelle l’habitat dans ses multiples possibles, le désir de sortir de tous les enfermements, et invente ce cri de révolte qu’elle a dédié aux enfants de la colonie pénitentiaire de Belle-Île-en-Mer : « Brûlons nous châteaux de sable ! »  

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Finissage "F... moi la paix" & Forever Livres #5
sept.
5
5:00 PM17:00

Finissage "F... moi la paix" & Forever Livres #5

Bye bye “F… moi la paix”

All artists are present: Ayman Baalbaki, Said Baalbaki, Serwan Baran, Abdul Rahman Katanani & JiSun Lee & Carine Bovey

The peace process is an endless one. Ivan Slatkine, editor in Geneva, the City of Peace, will present one of the next step of “F… moi la paix”: the book about the exhibition, to be launched on World Peace Day, September 21st, 2024. And more to follow, soon…

Imagine… what a portrait co-created by the four artists looks like

Ayman Baalbaki, Said Baalbaki, Serwan Baran, Abdul Rahman Katanani, Sans titre, 2023

Opening Forever Livres #5

“Folk tales from Lebanon: Pearls and Peace” by Carine Bovey

For many years, Najla Jraissaty Khoury crisscrossed Lebanon to build up the most exhaustive possible corpus of rural and urban folk tales, imbued with poetry and humor - all of them about women and told by women to other women. Born in Beirut, Carine Bovey takes these tales, these pearls, and transforms them into art, in her own sensual, cruel and delicate way, convinced that eros is an open path towards peace.

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Forever Livres #4 «Humanus» avec Naomi Del Vecchio «Cailloux et autres pierres»
juil.
14
5:00 PM17:00

Forever Livres #4 «Humanus» avec Naomi Del Vecchio «Cailloux et autres pierres»

Dans le cadre de «F… moi la paix»

Deuxième version de l’exposition «F… moi la paix» jusqu’au 5 septembre, de nouvelles œuvres réalisées en résidence à Analix Forever. Quatre artistes ont œuvré en paix, liés par un contrat tacite offrant une entière liberté de création et d’esprit.

Avec Ayman Baalbaki, Said Baalbaki, Serwan Baran, Abdul Rahman Katanani.

Suite à un appel d’offres à l’Usine Kugler, la lauréate de Forever Livres #4 est Naomi Del Vecchio.

Naomi Del Vecchio (née en 1974), vit et travaille à Genève. Diplômée de la HEAD, elle étudie ensuite le mouvement et la composition à la Jerusalem Academy of Dance and Movement et complète sa formation par un Master d’art dans la sphère publique à l’ECAV. Son travail parle de nomination, de tentatives de liens ou de classements menant parfois à l’absurde.

Guillaume Delbos est un amoureux des mots né à Paris en 1979, venu vivre en Suisse. Il met sa passion de la communication au service de la ville de Genève (Geneva Cocktail Week, festival de musique Drone to The bone 10 years fest…). Il écrit aussi des poèmes qu’il diffuse sur Instagram — un premier recueil bientôt — ainsi que des créations de mots, inspirés de jeux de sonorités. Nos Emprises est son premier roman.

Notre partenaire est - Molly&Bloom

Le titre de ce Forever Livres est «Humanus» en référence à un texte d’Esther Sarre qui a fait vibrer la Nuit de la Poésie le 4 juin 2023

Naomi Del Vecchio, Semer des pierres, 2023

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Dimanche 25 juin «Envol» Un concert exceptionnel par Nikias Imhoof
juin
25
2:00 PM14:00

Dimanche 25 juin «Envol» Un concert exceptionnel par Nikias Imhoof

Sunday June 25, Nikias Imhoof proposes an exceptional concert, “Flight”

Programme

14h : Ensemble Voyageur, avec Ileana Muñoz

Œuvres de F. Poulenc, C. J. Mabarak, F. Monpou, A. Roussel et M. Ponce

14h45 Pause

15h15 : « On pourrait faire mieux », un premier aperçu avec Brice Catherin

16h Pause

16h30 : Programme OPUS 1, piano solo

Johannes Brahms, Sonate opus 1

Alban Berg, Sonate opus 1

Hanns Eisler, Sonate opus 1

Ensemble Voyageur : le duo Nikias Imhoof et Ileana Muñoz s’intéresse aux échanges musicaux et culturels entre l’Europe et l’Amérique Latine. À partir de programmes variés qui font se rencontrer les styles et les langues, le duo propose un voyage à travers les XXe et XXIe siècles mexicain, français, argentin et catalan, mettant en relief les moments de rencontre entre ces musiques, tout en explorant leurs différences.

Ensemble Voyageur: the duo Nikias Imhoof and Ileana Muñoz focuses on musical and cultural exchanges between Europe and Latin America. Using a variety of programs that bring styles and languages together, the duo propose a journey through the 20th and 21st centuries in Mexico, France, Argentina and Catalonia, highlighting the moments of encounter - and differences - between their specific music.

© Nikias Imhoof

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Forever Livres #3 «Dans tes cheveux» avec Marianne Herjean
juin
23
5:00 PM17:00

Forever Livres #3 «Dans tes cheveux» avec Marianne Herjean

Dans le cadre de l’exposition «F… moi la paix», qui réunit quatre artistes majeurs du Moyen-Orient, et de la Fête de la Musique, Forever Livres #3 s’associe à la Librairie LetuBooks, qui présente des ouvrages en lien avec l’exposition et avec le récit de Marianne Herjean, Dans tes cheveux, un carnet de voyage de Genève à Téhéran.

L'œuvre-livre est une création sensorielle, voulue comme un espace expérimental est libre. Analix Forever semble une vaste bibliothèque dans laquelle vous pourrez toucher, acheter, saisir, feuilleter et repartir avec des livres.

Notre partenaire est Letubooks, une librairie indépendante créée en 1973 par Bernard Letu. En 2022, profondément passionnées par les Arts, Alix Ripoll et Julia Cincinatis décident ensemble de poursuivre l’aventure et de reprendre la librairie.

Marianne Herjean (née en 1989 à Brest), vit et travaille à Genève. Diplômée de l’école du paysage de Versailles en 2015, au cours d’un long séjour en Chine, elle s’initie à la peinture, aux papiers et aux marges poétiques des paysages mondialisés.

Des éditions sur le Moyen-Orient et la paix seront disponibles jusqu'à fin juillet, à la librairie LetuBooks.

Marianne Herjean, Soleil vert, 2023

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Vernissage «F... moi la paix» - en présence des artistes
juin
8
6:00 PM18:00

Vernissage «F... moi la paix» - en présence des artistes

Ayman Baalbaki, Said Baalbaki, Serwan Baran & Abdul Rahman Katanani

et de Monsieur Sami Kanaan, Conseiller administratif, en charge du département de la culture et de la transition numérique de la Ville de Genève

Ayman Baalbaki, Said Baalbaki, Serwan Baran & Abdul Rahman Katanani : quatre artistes majeurs, ayant connu la guerre, la guerre civile et les camps — quatre artistes dont les œuvres ont été profondément imprégnées par les conflits armés et leurs conséquences, qui sont devenus des éléments mémoriels essentiels de leur création.

En 1932, Freud, dans sa réponse à Einstein qui l’interroge sur la pacification du monde, présente la pulsion de vie, l’éros — la pulsion créative — comme le moteur premier de la paix, avec «le développement de la culture» comme moyen de la promouvoir. Tout ce qui travaille au développement d’une création libre travaille aussi pour la paix.

Analix Forever a invité ces quatre artistes à créer autre chose : des œuvres qui pourraient, peut-être, à tout le moins, évoquer la paix. La paix ? Nous la concevons comme une forme d’insurrection, de résistance, une micropolitique engagée. Et si les artistes n’ont pas spécifiquement représenté la paix, ils ont travaillé dans la paix, et tous, dans leur pratique propre, ont intégré la tente. Ils ont créé, peint, sculpté des tentes.

La tente ? Un lieu de paix, un abri, où l’on fume le calumet, où l’on se réunit, se nourrit, où l’on fait l’amour, on donne naissance, où l’on parle et on écoute. La tente, signe d’un nomadisme échappant à la ruine, se perpétuant à l’écart des systèmes politiques mortifères, toujours en mouvement, libre.

Avec «F… moi la paix», les quatre artistes ont généré un corpus d’œuvres entièrement nouveau. Un processus mis en images par JiSun Lee.

Book launch: Abdul Rahman Katanani, paroles d’artiste

Said Baalbaki, Tente, Série Mon(t) Liban, 2023


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F... moi la paix
mai
1
à 13 mai

F... moi la paix

Ayman Baalbaki

Said Baalbaki

Serwan Baran

Abdul Rahman Katanani

Ayman Baalbaki, Said Baalbaki, Serwan Baran et Abdul Rahman Katanani : quatre artistes majeurs, ayant connu la guerre, la guerre civile et les camps, parfois pendant des décennies — quatre artistes dont les œuvres ont été profondément imprégnées par les conflits armés et leurs conséquences, qui sont devenus des éléments mémoriels essentiels de leur création.

Analix Forever invite aujourd'hui ces quatre artistes à créer autre chose : des œuvres libres qui pourraient, peut-être, ressembler à la paix ou, à tout le moins, l’évoquer.

En 1932, Freud, dans sa réponse à Einstein qui l’interroge sur la pacification du monde, présente la pulsion de vie, l’éros — la pulsion créative, dirions-nous — comme le moteur premier de la paix, avec « le développement de la culture» comme moyen de la promouvoir. En 1984, le comité de rédaction de « Oui la philosophie » (Claire Margat, Bertrand Ogilvie, …) écrit : « Essayer de penser la paix, c’est refuser le jeu de la terreur qui n’a de cesse d’exclure les particuliers de la réflexion pour les plonger dans l’hébétude. »

La paix ? Nous la concevons comme une forme d’insurrection, de résistance, qui requiert des efforts inouïs. Une micropolitique engagée. Et, paraphrasant Freud, nous disons : tout ce qui travaille au développement d’une création libre travaille aussi pour la paix.

Barbara Polla

et les artistes

Ayman Baalbaki, Said Baalbaki, Serwan Baran, and Abdul Rahman Katanani are four major artists who have experienced war, civil war, and camps, sometimes for decades — four artists whose works have been deeply influenced by armed conflicts and their aftermath, which have become essential memorial elements in their creation.

Analix Forever now invites these four artists to create something different: free works that could, perhaps, resemble peace or, at least, evoke it.

In 1932, Freud, in his response to Einstein who asked him about the pacification of the world, presented the instinct for life, eros — the creative impulse, would we say — as an essential drive for peace, with “the development of culture” as a mean to promote it. In 1984, the editorial board of “Oui la philosophies” (Claire Margat, Bertrand Ogilvie, …) wrote: “To try to think peace is to refuse the game of terror that never ceases to exclude individuals from reflection in order to plunge them into daze.”

Peace? We conceive it as a kind of insurrection, of resistance, which requires incredible efforts: a committed micro-politics. And paraphrasing Freud we say: everything that works for the development of free creation also works for peace.

Barbara Polla

and the artists

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Forever Livres #2 & «FOREVER YOUNG drawing - thinking»
avr.
28
5:00 PM17:00

Forever Livres #2 & «FOREVER YOUNG drawing - thinking»

Alessandra Ghiazza, Candice Guisset, Eva Risa, Finn Massie, Geoffroy Clop, Juliette Monnier, Melissa Steenman, Sam Massard, Victoire Poinsot Girma

étudiant.e.s @ HEAD, avec leur professeur Pascal Berthoud

La lauréate de Forever Livres #2 est Alessandra Ghiazza

Notre deuxième partenaire est les Éditions Slatkine.

Alessandra Ghiazza (née en 1998), vit à Genève, où elle étudie et travaille. Elle suit un bachelor en arts visuels à la HEAD. Elle crée une narration suspendue et ambiguë, à travers la conceptualisation de paysages en des formes répétitives et essentielles.

© Sam Massard, 2023

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Nouveau ! Forever Livres «Le Premier Livre»
mars
29
5:00 PM17:00

Nouveau ! Forever Livres «Le Premier Livre»

Dans le cadre de l’exposition « Couples » les premiers artistes de Forever Livres sont le duo Sylvie Mermoud & Pierre Bonard

Notre premier partenaire est L’Ours Blanc

Sylvie Mermoud & Pierre Bonard travaillent le dessin en duo depuis 2011. Ensemble, ils s’aventurent dans de nouvelles formes, textures et motifs, ils expérimentent les supports et leurs dimensions. Pour Forever Livres, ils ont réalisé Le Premier Livre, un rouleau dessiné à quatre mains.

Performance L’Ours Blanc, 2023

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mounir fatmi @ Casa Arabe - Photo España
juin
16
à 18 sept.

mounir fatmi @ Casa Arabe - Photo España

 

The Blinding Light
Exposition du 16 juin au 18 septembre 2022

El artista marroquí mounir fatmi exhibe en la sede de Casa Árabe en Madrid este proyecto artístico consistente en fotomontajes inspirados en una escena milagrosa pintada por Fra Angelico en 1440. La muestra forma parte de PhotoEspaña 2022.

La luz cegadora (The Blinding Light) es un proyecto artístico y expositivo formado por obras del artista mounir fatmi (Tánger, 1970), cuyas diversas piezas se inspiraron en una escena milagrosa pintada por Fra Angelico: el Retablo de San Marcos (1440). Éste muestra en su predela los milagros realizados por dos santos, Cosme y Damián. Patronos de los cirujanos y farmacéuticos, estos hermanos gemelos supuestamente nacieron en Siria y se convirtieron al cristianismo en su juventud.

El milagro escogido por mounir fatmi es La curación del Diácono Justiniano. En esta escena, los hermanos árabes realizan el milagro de la curación del diácono injertándole la pierna de un hombre etíope fallecido recientemente. Esta escena evoca la mezcla de un cuerpo blanco con un miembro negro, pero también de los vivos con los muertos, cuestionando así́ las nociones de raza, hibridación e identidad.

Para acercarse a la representación de este suceso, mounir fatmi ha realizado a lo largo de su carrera una serie de fotomontajes (la primera de ellas se remonta a 2013) con varias imágenes que muestran un quirófano -con su equipamiento tecnológico y sus medidas de higiene- que se superpone a esta escena milagrosa. Así, el personal médico se sitúa junto a los dos santos formando un mismo grupo de trabajo. De esta manera, los fantasmas y las personas vivas están presentes en otra forma de realidad, una temporalidad fantasiosa tan milagrosa como la escena bíblica.

Además de una oportuna reflexión en torno a la idea de hibridación, esta exposición nos lleva a la asociación entre el Renacimiento y la hipermodernidad. Esta elipsis temporal que superpone diferentes tiempos y espacios, acerca la tecnología y los anestésicos a un mundo que solía ser gobernado por milagros divinos. Los personajes en la pintura se convierten así en fantasmas. Tal discrepancia obliga al espectador a ir y venir mentalmente entre las dos épocas. Así, la superposición temporal da lugar a la idea de que un milagro religioso es factible en la actualidad. mounir fatmi intenta aquí combinar de una manera inesperada esferas de creencias que a menudo se ven como antagónicas. Por un lado, la ciencia, el orden, la razón y la concreción; por el otro, la religión, y el universo de la fe, lo milagroso y lo sagrado.

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mounir fatmi et Guillaume de Sardes @ Musée la Kasbah
mai
18
à 18 sept.

mounir fatmi et Guillaume de Sardes @ Musée la Kasbah

  • Musée La Kasbah des cultures méditerranéennes (carte)
  • Google Agenda ICS
 

Tangier, something is possible
Exposition du 18 mai au 18 septembre 2022

Une ville, deux photographes

La photographie fait escale à Tanger avec une exposition au Musée la Kasbah des cultures
méditerranéennes, dès le 18 mai 2022.
Intitulée « TANGIER, SOMETHING IS POSSIBLE », l’exposition réunit deux photographes ; Mounir Fatmi et Guillaume de Sardes, qui restituent à travers leurs images l’atmosphère si particulière et saisissante de la ville du détroit qui fut, par le passé, le pied-à-terre de nombreux intellectuels.
Nourrie d’un poème de l’écrivain américain Paul Bowles (icône de la beat generation qu’il a
rencontré à Tanger dans les années 90), la série « Presque rien » de Mounir Fatmi résume, en deux mots et plusieurs tirages, l’idée que s’en fait l’artiste. Le photographe a d’ailleurs longtemps erré dans cette ville qu’il connaît si bien pour y capturer des instants fugitifs, riches en détails où les corps se fondent dans le décor : Tanger, sa fougue et sa douceur, restent les pièces maîtresses de ses photos.
L’écrivain-photographe Guillaume de Sardes met lui ses pas dans ceux du poète et romancier Jean Genet à travers une série de photographies intitulée « Se remémorer Tanger ». Les vingt-et-un tirages annotés cette série sont une errance entre le passé et le présent, la réalité et la fiction, la quête de soi et la quête de l’autre, la photographie et la littérature.
Mounir Fatmi et Guillaume de Sardes livrent une exposition chorale où les regards se croisent pour offrir au public un voyage à travers 48 images où la temporalité est confuse mais où les souvenirs restent intacts. L’approche est sensible et nostalgique, pour tenter de resituer, au plus près, l’ambiance d’un Tanger en perpétuelle mutation et à la croisée de deux continents.

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Vernissage Merveilles du Monde
mai
8
2:00 PM14:00

Vernissage Merveilles du Monde

 

Ali Kazma, Finis Terrae, 2019

For the spring of 2022, Analix Forever proposes four of the seven Wonders of the World. 

In the main gallery, the art historian, art critic and writer Michele Robecchi comes back to Analix Forever to curate his third exhibition with the gallery, after “Crosswords” and “Carte Blanche”, now on the theme of the Temple of Artemis in Ephesus. Robecchi invites video artists working on animation, thus adding an autonomous visual value to the moving images. With Shiva Ahmadi, Sophie Combes, Eva Magyarosi, Alessandra Mancini , Aleksandra Mir , Janette Parris and Jenny Perlin.

The museologist Elena Esen presents her first curated exhibition at Analix Forever, on the theme of The Hanging Gardens in Atelier AMI, featuring Benoît Billotte, Valérie Horwitz, Abdul Rahman Katanani, Alberto Lastreto, Daniel Ruggiero & Julien Serve.

In the Project Room, Analix Forever features The Colossus of Rhodes, with works by Turkish photographer and video artist Mimiko Türkkan

The gallery’s video room is dedicated to Ali Kazma and his film Finnis Terrae, featuring lighthouses of Ouessant Island and the Finistère region of France as reminiscent of Alexandria’s lighthouse.

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Vernissage Merveilles du Monde
mai
7
2:00 PM14:00

Vernissage Merveilles du Monde

 

Ali Kazma, Finis Terrae, 2019

For the spring of 2022, Analix Forever proposes four of the seven Wonders of the World. 

In the main gallery, the art historian, art critic and writer Michele Robecchi comes back to Analix Forever to curate his third exhibition with the gallery, after “Crosswords” and “Carte Blanche”, now on the theme of the Temple of Artemis in Ephesus. Robecchi invites video artists working on animation, thus adding an autonomous visual value to the moving images. With Shiva Ahmadi, Sophie Combes, Eva Magyarosi, Alessandra Mancini , Aleksandra Mir , Janette Parris and Jenny Perlin.

The museologist Elena Esen presents her first curated exhibition at Analix Forever, on the theme of The Hanging Gardens in Atelier AMI, featuring Benoît Billotte, Valérie Horwitz, Abdul Rahman Katanani, Alberto Lastreto, Daniel Ruggiero & Julien Serve.

In the Project Room, Analix Forever features The Colossus of Rhodes, with works by Turkish photographer and video artist Mimiko Türkkan

The gallery’s video room is dedicated to Ali Kazma and his film Finnis Terrae, featuring lighthouses of Ouessant Island and the Finistère region of France as reminiscent of Alexandria’s lighthouse.

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Vernissage Merveilles du Monde
mai
6
6:00 PM18:00

Vernissage Merveilles du Monde

 

Ali Kazma, Finis Terrae, 2019

For the spring of 2022, Analix Forever proposes four of the seven Wonders of the World. 

In the main gallery, the art historian, art critic and writer Michele Robecchi comes back to Analix Forever to curate his third exhibition with the gallery, after “Crosswords” and “Carte Blanche”, now on the theme of the Temple of Artemis in Ephesus. Robecchi invites video artists working on animation, thus adding an autonomous visual value to the moving images. With Shiva Ahmadi, Sophie Combes, Eva Magyarosi, Alessandra Mancini , Aleksandra Mir , Janette Parris and Jenny Perlin.

The museologist Elena Esen presents her first curated exhibition at Analix Forever, on the theme of The Hanging Gardens in Atelier AMI, featuring Benoît Billotte, Valérie Horwitz, Abdul Rahman Katanani, Alberto Lastreto, Daniel Ruggiero & Julien Serve.

In the Project Room, Analix Forever features The Colossus of Rhodes, with works by Turkish photographer and video artist Mimiko Türkkan

The gallery’s video room is dedicated to Ali Kazma and his film Finnis Terrae, featuring lighthouses of Ouessant Island and the Finistère region of France as reminiscent of Alexandria’s lighthouse.

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mounir fatmi @ Casa Conti - Ange Leccia
avr.
29
à 16 juil.

mounir fatmi @ Casa Conti - Ange Leccia

  • Casa Conti - Ange Leccia (carte)
  • Google Agenda ICS
 

Yesterday Was a Terrible Day
Exposition du 29 avril au 16 juillet 2022
Commissariat : Madeleine Filippi

Et si hier définissait demain ?
Yesterday Was a Terrible Day est la première monographie consacrée à la pratique vidéo de l’artiste Mounir Fatmi.
À travers le prisme de l’exil, cette exposition propose de découvrir ou redécouvrir la démarche de l’artiste tout en faisant écho à l’histoire de la Corse. Chaque vidéo présentée apparait comme des bribes de souvenirs. Des souvenirs de quoi ? de qui ? De cet instant où tout bascule ; lorsque l’on est déraciné ; lorsque l’on porte le poids de cette terrible étiquette d’être l’Autre : l’exilé ; lorsque « hier » prend un gout amer.
D’œuvre en œuvre, on découvre un récit d’exilé, de Mohammed V, aux jeunes issus de
l’immigration dans les banlieues du monde occidental, en passant par Mehdi Ben Barka et Salman Rushdie alias Joseph Anton. Les œuvres se font écho comme autant de traces mnésiques surgissant à la surface de la mémoire. La figure de l’exilé, qui prolifère dans de nombreuses pratiques actuelles, et souvent de manière archétypale, par la présence d’objets emblématiques tels que : la couverture de survie, les chaussures, les valises, les embarcations etc., apparaît de cette sorte dans le travail vidéo de Mounir Fatmi mais de manière plus subtile. Il ne convoque pas uniquement le discours politique sur le sujet mais une réflexion symbolique sur la psyché de l’exilé.
L’exposition Yesterday Was a Terrible Day révèle alors comment le concept d’exil convoque la mémoire et l’enjeu de cette dernière dans la mise en place d’un processus de résilience nécessaire. Pensée comme un poème à l’exil, dans lequel l’artiste évoque le cheminement vers la conscience de l’exilé, l’exposition invite le spectateur à une déambulation dans l’expérience d’individuation jungienne, qui place l’exil non plus comme une condition, mais une étape vers demain.

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Rachel Labastie @ Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique
avr.
28
à 22 août

Rachel Labastie @ Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique

  • Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique (carte)
  • Google Agenda ICS
 

Marat assassiné
Exposition du 28 avril au 28 août 2022
Commissariat : Pierre-Yves Desaive

Les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique possèdent depuis 1893 le chef-d’œuvre de Jacques Louis David « Marat assassiné » (1793). Afin de témoigner de la position centrale qu’occupe cette toile dans l’avènement de l’art moderne, nous proposons une exposition dédiée à cette pièce maîtresse de nos collections. Pour la première fois, les Musées royaux offrent une approche sans précédent de l’œuvre de David en combinant à la fois les regards historiques et contemporains, mais également une démarche scientifique par la présentation au public des résultats d’une campagne de recherche qui a mobilisé des examens de laboratoire.

L’exposition est ainsi structurée en trois volets qui permettent au public d’appréhender l’œuvre de David de façon inédite. Le premier volet, scientifique, présente au public les résultats de l’étude matérielle et technique intitulée « Face to Face » et conduite sur le « Marat Assassiné », qui ont révélé pour la première fois, notamment, le dessin sous-jacent du chef d’œuvre.  Ces recherches, menées par le Centre européen d’Archéométrie de l’Université de Liège, sont basées sur l’utilisation de techniques d’imageries scientifiques et d’analyses physico-chimiques non-invasives réalisées in situ.

Dans un second volet, historique quant à lui, seront présentées les répliques d’atelier conservées à Reims, Dijon et Versailles, ainsi qu’une oeuvre issue d'une collection privée (Paris). Ce volet sera complété, dans une troisième approche, par les interprétations contemporaines d’artistes comme Picasso, Ai Weiwei, Gavin Turk, Jean-Luc Moerman, Jan Van Imschoot ou encore une œuvre de Rachel Labastie qui pose quant à elle un regard féminin déplaçant l’attention de Marat vers Charlotte Corday, protagoniste absente de la représentation de David.  

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FINISSAGE | La Vie – Abdul Rahman Katanani
avr.
27
6:00 PM18:00

FINISSAGE | La Vie – Abdul Rahman Katanani

 

Exposition « La Vie », par Abdul Rahman Katanani
Finissage avec la collection de Robert Fehlmann

Le mercredi 27 avril de 18 à 20h
Apéritif offert par Robert Fehlmann
À 18h30, présentation et lecture poétique par Barbara Polla


Abdul Rahman Katanani
 revendique la liberté, et plus spécifiquement dans l’exposition « La Vie », la liberté des femmes. Pour affirmer cette liberté, Katanani, en artiste qu’il est, crée des œuvres et représente la femme dans sa plus somptueuse beauté : il sculpte des vulves. En bidons de pétrole coupés, pliés, froissés, écrasés, soudés, rehaussés, multicolores, avec tous les plis que la nature a inventés pour la vulve. Toute la beauté de l’anatomie est là, poétique, individuelle et diversifiée, voluptueuse et libre. La vulve en gloire.

Cette exposition a inspiré Robert Fehlmann qui vous invite au finissage, en compagnie d’œuvres de dix artistes sa propre collection qui font écho au travail de Katanani. Dix manières de représenter la vulve, par Carine Bovey, René Groebli, Rachel Labastie, René Masson, Mai-Thu Perret, Gérard Pétremand, Marc Philippin, Maria Sappho, Crystelle Ceresa, Julien Serve

© Maria Sappho

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Frank Smith @ Théâtre de l'Echangeur
mars
19
8:00 PM20:00

Frank Smith @ Théâtre de l'Echangeur

 

PROJECTION | RENCONTRE
LES FILMS DU MONDE / 70 CINÉTRACTS

Avec Barbara Polla & Frank Smith

Les Films du monde constituent une série inédite de 70 cinétracts, qui sont, à l’origine, des films de banc-titre réalisés à la prise de vues à partir de documents photographiques de l’actualité nationale et internationale, une initiative lancée en mai 1968 par le cinéaste Chris Marker. L’ensemble de près de trois heures renoue avec cette expérience cinématographique, dans tant poétique que politique, en se concentrant sur les failles du monde contemporain. Selon leur protocole, les cinétracts devaient « contester-proposer-choquer-informer-interroger-affirmer-convaincre-penser-crier-rire-cultiver » afin de « susciter la discussion et l’action ».

La projection sera précédée d’une présentation et d’un échange entre Barbara Polla (Galerie Analix Forever, Genève) et Frank Smith


Vite, fixer l'image d'un monde chaotique avant qu'elle ne fuie

Paul Ardenne

Avec ses Cinétracts, Frank Smith reprend à la lettre le fil qu'entreprennent de tisser les cinéastes Jean-luc Godard, Chris Marker et Alain Resnais voici cinquante ans, dans l'effervescence parisienne de Mai 68. Qu'est-ce alors que le "cinétract", dont le vocable, déjà, éclaire sur sa forme, celle, légère, d'un message d'urgence et de combat ? "Les cinétracts sont des mini-films non signés, réalisés en mai et juin 1968, dans le sillage des évènements de Mai, ainsi que dans les années suivantes, de manière irrégulière. Ces courts-métrages militants, tournés généralement en 8 mm, ont souvent été diffusés hors du circuit commercial.” 

Fixer, avant qu'ils ne passent, un point de vue sur la réalité, une Stimmung, un état d'âme, telle est la vocation première du cinétract. Ajoutons-y cette dimension militante chère aux contestataires de Mai 68. Le cinétract, par essence, contrecarre le "récit" officiel, la manière conventionnelle de faire des images parlées, les usages établis de la grande machine médiatique. À la méthode convenue et encadrée des reportages de la télévision publique alors naissante, il offre le contrepoint d'un point de vue inédit, souvent inversé. Ce miroir audiovisuel reforme, refonde une image déformée par la propagande officielle et le Contrôle.

Les Cinétracts de Frank Smith, génériquement, ne bousculent cette donne première. Utilisant les moyens facilités d'appropriation qu'offrent les médias contemporains, notamment le réseau numérique et la documentation en ligne, ils sont autant de messages d'urgence, de réflexions sur le devenir d'un monde, celui de notre début de 21e siècle, devenu violent et chaotique. Cette fois, il ne s'agit plus d'estampiller une situation nationale mais un devenir global, planétaire, un "état du monde" où une situation de tension politique à Hong-Kong, au fond fond du Texas ou sur la Méditerranée est "un coup de couteau dans notre destin", comme l'aurait formulé le Jean-Paul Sartre de Qu'est-ce que la littérature (1948), texte dans lequel le philosophe de l'existentialisme légitime au nom de l'éthique le fait, écrivain, artiste, créateur, de s'engager - de devoirs'engager. Portés par une réflexion profonde mêlant considérations politiques, humanistes, philosophiques et esthétiques, ces quelques cinquante addendarajoutés par Frank Smith au jet original de 1968 continuent le combat, dans un esprit de synthèse complexe - une complexité à la mesure de ce que l'on appelait naguère, au temps où l'on entendait encore changer l'Histoire, la "représentation du monde", à ce jour fuyante, démultipliée et multipolaire.

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